Les Désarrois de Ned Allen

Les-desarrois-de-Ned-AllenAuteur : Douglas Kennedy ( États-Unis )

Biographie : Douglas Kennedy étudie à la Collegiate School et au Bowdoin College dans l’État du Maine, avant de partir un an au Trinity College de Dublin en 1974. De retour à New York, il devient régisseur dans des théâtres de Broadway. En mars 1977, entre deux productions, il décide de partir à Dublin pour rendre visite à des amis.
Il y passe cinq années pendant lesquelles il commence à écrire, la nuit. En 1980, il vend sa première pièce à la chaîne de radio britannique BBC Radio 4. En 1983, il démissionne de son poste au National Theatre of Ireland pour se consacrer à l’écriture. Pour survivre, il devient journaliste indépendant, notamment pour l’Irish Times où il tient une rubrique de 1984 à 1986. En mars 1988, il déménage à Londres, au moment où son premier livre, « Au-delà des pyramides » (Beyond the Pyramids), un récit de voyage, est publié. En 1994, paraît son premier roman, « Cul-de-sac » (The Dead Heart). En 1997, il est porté à l’écran par Stephan Elliott, le réalisateur de « Priscilla, folle du désert ». Son deuxième roman, « L’Homme qui voulait vivre sa vie » (The Big Picture, 1997), connaît un succès international. Traduit en seize langues, il s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires à travers le monde et a été adapté au cinéma en 2010 par Éric Lartigau avec Romain Duris, Marina Foïs et Catherine Deneuve. Son troisième roman, « Les Désarrois de Ned Allen » (The Job, 1998) est aussi un best seller et un succès critique, traduit en quatorze langues. En 2001, « La Poursuite du bonheur » (The Pursuit of Happiness) marque un changement radical. Après trois romans que l’on pourrait décrire comme des thrillers psychologiques, il opte pour une histoire d’amour tragique.

Présentation: Jeune golden boy au talent exceptionnel, Ned Allen peut se targuer d’avoir réussi puisqu’il est responsable de la vente d’espaces publicitaires pour CompuWorld, un des magazines d’informatique les plus performants du marché. Avec Lizzie, sa femme, il profite de la vie trépidante de Manhattan, dépense sans compter et voit l’avenir en rose. Jusqu’au jour où CompuWorld est brusquement racheté par un concurrent et Ned licencié. Un coup de gueule… un coup de poing malheureux, et voilà sa réputation en miettes. Toutes les portes se ferment devant lui, le chômage dure, désespérant. Quand Lizzie le quitte, il croit toucher le fond. Au terme d’une inexorable descente aux enfers, Ned est prêt à tout accepter… même la proposition d’un homme d’affaires louche. Erreur. Lorsqu’il prend la mesure du guêpier dans lequel il s’est fourré, il est coincé et il lui faudra plus que du bagout pour sauver sa peau.

Mon avis : Un proverbe portugais dit que « Quando a esmola é grande o pobre desconfia » ( Quand l’aumône est élevée le pauvre a des doutes). Il va s’en dire que Ned Allen aurait dû se méfier de la proposition de son ami Jerry. Ce roman est une plongée dans les milieux de la publicité et de la finance, et tout est parfaitement documenté sans que cela devienne rébarbatif. L’argent appelle l’argent, mais l’appât du gain peut s’avérer très, très dangereux. Le personnage de Ned n’est pas particulièrement sympathique, mais c’est avec un immense plaisir que l’on suit ses déboires ( à noter que Douglas Kennedy m’a arraché quelques larmes au passage). Une critique sociale et une angoissante plongée dans le milieu des affaires new-yorkais font de ce roman un divertissement que j’ai dévoré quasi d’une traite.

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