L’exilée

Auteur : Pearl Buck ( États-Unis )

Biographie : Pearl Sydenstricker (épouse Buck) apprendra le mandarin avant l’anglais, ses parents, presbytériens, s’installant en Chine alors qu’elle n’a que trois mois. En 1911 elle rentre aux États-Unis et obtient son diplôme du Randolph Macon Women’s College de Lynchburg en Virginie en 1914. De retour en Chine, Pearl Sydenstricker, devient professeur d’anglais dans un lycée et épouse un missionnaire, ingénieur agronome américain, avec qui elle part à Suzhou, dans l’Est de la Chine. En 1930 paraît son premier roman inspiré par la Chine qui ouvre un grand cycle romanesque : « Vent d’Est, Vent d’Ouest » (East Wind, West Wind). En 1931, « La Terre chinoise » (The Good Earth), inspiré par son séjour à Suzhou, connaît un immense succès. Elle est la première Américaine à obtenir le prix Pulitzer, prix obtenu en 1932 pour ce roman. Cet ouvrage, adapté avec succès au cinéma sous le titre « Visages d’Orient » en 1937, est prolongé par « Les Fils de Wang Lung » (Sons, 1932) et « La Famille dispersée » (A House Divided, 1935).

Présentation: Un jardin américain au cœur d’une cité chinoise sur le bord du fleuve Yangtsé et, dans ce jardin, celle qui l’a créé de ses mains Carie, la femme du pasteur Stone. Pourquoi cette Américaine vit-elle en Chine ? Héritière d’une solide tradition puritaine, elle s’était inquiétée de son goût pour la joie et la beauté et avait décidé de se consacrer aux missions. Quand Andrew, sur le point de partir évangéliser les Chinois, l’a demandée en mariage, elle a accepté avec enthousiasme. Mais, devant la misère des êtres, elle en vient vite à penser que soigner les pauvres importe plus que de les convertir, alors qu’Andrew ne se préoccupe que des âmes. Ce malentendu fondamental conditionne la dure existence de l’exilée à travers les événements qui bouleverseront la Chine.


 

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