Les enchaînés

Auteur : Franck Chanloup ( France )

Biographie :  Né au Maroc en 1970, Franck Chanloup décide d’émigrer en Nouvelle-Calédonie après quelques années passées en France, et se découvre un grand intérêt pour le voyage et l’histoire, trop méconnue, de ce territoire. Passionné de littérature depuis toujours, captivé par des auteurs tels que John Fante, Jonathan Safran Foer ou Pat Conroy, Franck Chanloup est blogueur littéraire. Son premier roman Les enchaînés, paraît en 2021, suivi de La Reine des Apaches en 2024.

Présentation: 1868, Sarthe. Victor est le cadet d’une famille de brigands qui enchaîne les menus larcins. Jusqu’au jour où une agression tourne mal : il se voit contraint par son paternel de se laisser accuser du meurtre commis par son frère. À tout juste seize ans, il est incarcéré au Mans puis au bagne de Toulon. Le début de son calvaire pénitentiaire sonne le glas d’une vie de malheur. Jusqu’à sa rencontre avec Léopold Lebeau, un prisonnier communard idéaliste et indomptable, avec qui il se lie d’amitié.

1872, arrivée en Nouvelle-Calédonie. Les forçats envoyés au bagne de La Nouvelle, à Nouméa, partagent les conditions sordides et les punitions éprouvantes d’une détention placée sous la férule de gardiens sans pitié. Bravant l’impossible, un audacieux projet d’évasion voit le jour.

Mon avis : J’ai fait la connaissance de Franck Chanloup alors que celui-ci n’avait pas encore franchi le pas de l’écriture. J’attendais avec impatience chacun de ses articles et j’ai eu l’immense plaisir de faire l’objet, plus précisément l’un de mes romans, de l’un de ses articles. J’ai eu le privilège de faire partie de son panel de bêta lecteurs pour deux de ses manuscrits et c’est sans aucune surprise que j’ai appris qu’une maison d’édition était intéressée par ses écrits. C’est donc avec beaucoup de curiosité que je me suis plongée dans Les enchaînés en sachant à l’avance la claque que cela serait. Je ne me suis pas trompée, le style qui m’avait déjà séduite lors de la lecture de ses manuscrits était au rendez-vous. Le sujet abordé par Franck est absolument terrible, et c’est avec beaucoup de souffrance que j’ai suivi le calvaire de ce pauvre Victor, gamin dont la douceur n’ont d’égal que la force et la résilience. Parce qu’il en fallait de la résilience pour survivre dans les conditions qui étaient celles des baignards. Une fois entamé, difficile de lâcher ce roman qui vous tiendra littéralement en haleine jusqu’à la dernière ligne. Victor me manque déjà. Bravo Franck pour cette merveille !

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