Auteur : David Lagercrantz ( Suède )
Biographie : David Lagercrantz a étudié la philosophie et la religion à l’université et sort diplômé de l’école de journalisme de Göteborg. Son premier travail de journaliste fut pour le magazine interne du constructeur automobile Volvo. Il part ensuite pour le quotidien tabloïd « Expressen » et travaille jusqu’en 1993 comme journaliste d’investigation, couvrant quelques-unes des affaires criminelles les plus importantes de la fin des années 1980 et début des années 1990 en Suède, notamment les meurtres Åmsele. Le succès littéraire arrive avec « Indécence manifeste » (Syndafall i Wilmslow, 2009), un roman inspiré de la vie du mathématicien britannique Alan Turing. En décembre 2013 la maison d’édition suédoise Norstedts annonce que David Lagercrantz a été engagé pour écrire le quatrième roman de la série « Millénium », série de romans policiers, dont l’auteur original est Stieg Larsson (1954–2004). Le roman, « Ce qui ne me tue pas » (Det som inte dödar oss), est publié le 27 août 2015, à l’occasion des dix ans du premier roman « Millénium ».
Présentation: Micaela Vargas, jeune policière ambitieuse mais peu expérimentée, rejoint l’affaire Jamal Kabir, un arbitre de football assassiné après un match. Selon ses supérieurs, sa proximité avec le suspect principal, Giuseppe Costa, issu comme elle de Husby, un quartier défavorisé de Stockholm, est un atout de taille. Vargas ne croit pourtant pas à la culpabilité de ce père de famille – par ailleurs alcoolique notoire. Tout comme Hans Rekke, un brillant psychologue et pianiste tourmenté consulté pour l’occasion. Embarrassée par leurs avis discordants, la police leur tourne le dos malgré l’impasse dans laquelle elle se trouve. Tandis que chacun a repris sa route, Rekke et Vargas se croisent de nouveau dans des circonstances dramatiques. Le duo improbable décide alors de se saisir de l’enquête et tente de la résoudre quel qu’en soit le prix. Et, quand la CIA se met en travers de leur chemin et que des liens avec les talibans émergent, ils en viennent à se demander si Jamal Kabir était bien celui qu’il prétendait être.
Mon avis : Le duo Vargas/Rekke, très mal assorti mais plutôt sympathique de surcroît, avait tout pour me séduire. Mais voilà, je n’ai pas réussi à embarquer dans l’intrigue qui m’a laissée de marbre. N’était-ce pas le moment de me plonger dans la lecture de ce roman ? En tout cas, cette petite déception ne m’empêchera pas de découvrir d’autres titres de cet auteur.
