Auteur : John Steinbeck ( États-Unis )
Biographie : Après le lycée de Salinas, John Steinbeck étudie à l’université de Stanford, mais abandonne ses études et part à New York en 1925 où il occupe divers emplois (reporter, apprenti peintre, maçon, ouvrier et chimiste). Il travaille brièvement au New York American (un journal quotidien), mais rentre à Salinas dès 1926. Il publie en 1929 un premier roman, « La Coupe d’or » (Cup of Gold), une fiction historique, qui ne rencontre pas le succès. En 1932, il publie « Les Pâturages du ciel » (The Pastures of Heaven), un recueil de nouvelles se situant dans la ville de Monterey. En 1933, il publie « Le Poney rouge » (The Red Pony) et « Au dieu inconnu » (To a God Unknown). « Tortilla Flat », écrit en 1935, lui vaut son premier prix littéraire, la médaille d’or du meilleur roman écrit par un Californien décernée par le Commonwealth Club of California. Cette histoire humoristique lui assure le succès. En 1936, il publie « Des souris et des hommes » (Of Mice and Men) et « En un combat douteux » (In Dubious Battle). Trois ans plus tard parait, ce qu’il considère comme sa meilleure œuvre, « Les Raisins de la colère » (The Grapes of Wrath, 1939). Il est considéré comme le plus grand roman décrivant la crise sociale qui sévissait à l’époque. En 1940, lorsque le roman est adapté au cinéma par John Ford, il reçoit le prix Pulitzer.
Présentation: Que peut-on faire d’une maison – et à plus forte raison de deux – quand, depuis son enfance, on préfère dormir à la belle étoile ? Libre enfant de Monterey, le paisano Danny se sent accablé par son héritage. La rencontre de son ami Pilon lui fournit une solution. Il lui louera une de ses maisons. Pilon recrute Pablo pour payer le loyer dont il n’a pas le premier sou, Pablo à son tour… et de fil en aiguille tous les amis de Danny sont réunis sous un de ses toits. La vie est belle, le vin bon, le cierge volé à saint François mal mouché et la maison en bois. Elle flambe, mais les amis en sont quittes pour la peur et le remords. Ce qu’ils entreprennent pour dédommager Danny et ce qui s’ensuivra pour eux, pour les poules de la voisine, le garde-manger du cabaretier Torrelli ou le trésor du Pirate, autant d’aventures périlleuses ou cocasses qui font de Tortilla Flat une chronique pétillante d’humour.
.
